LES BIENFAITS DU CITRON
Bienfaits du citron.
Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules
cancereuses.
Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.
Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une
version synthétique qui leur rapportera d'énormes bénéfices.
Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en lui faisant
savoir que le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie.
Son goût est agréable et il ne produit pas les horribles effets de la
chimiothérapie.
Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio
ou votre jardin.
Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement
gardé pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimilionnaires de
grandes corporations ?
Comme vous le savez, le citronnier est bas, n'occupe pas beaucoup
d'espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes.
Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez
manger la pulpe, la presser en jus, élaborer des boissons, sorbets,
patisseries, ...
On lui attribue plusieurs vertus mais la plus intéressante est l'effet
qu'elle produit sur les kystes et les tumeurs.
Cette plante est un remède prouvé contre les cancers de tous types.
Certains affirment qu'elle est de grande utilité dans toutes les
variantes de cancer.
On la considère aussi comme un agent anti microbien à large spectre
contre les infections bactériennes et les champignons, efficace contre
les parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle
trop haute et est antidépressive, combat la tension et les désordres
nerveux.
La source de cette information est fascinante: elle provient d'un des
plus grands fabricants de médicaments au monde, qui affirme qu'après
plus de 20 essais effectués en laboratoire depuis 1970, les extraits
ont révélé que:
Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris
celui du côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas...
Les composés de cet arbre ont démontré agir 10.000 fois mieux que le
produit Adriamycin, une drogue chimiothérapeute normalement utilisée
dans le monde, en ralentissant la croissance des cellules du cancer.
Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l'extrait
de citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et
n'affecte pas les cellules saines.
Institut de Sciences de la Santé, L.L.C. 819 N. Causez Street,
Baltimore, MD 1201
HISTOIRE DES PLANTES MEDICINALES
Carré botanique de plantes medicinales
Qui ne connaît pas les plantes médicinales ? Mais qui connaît l’histoire des plantes médicinales ? C’est pour répondre à cette question très pertinente que va porter notre contribution d’aujourd’hui.
Généralement les plantes sont indispensables à l’homme car sans elles il ne peut exister . Elles n’entrent pas seulement dans sa nourriture ,mais aussi bien dans ses plaisirs et sa santé car les effets curatifs des plantes médicinales sont connus depuis les temps les plus reculés .
En réalité toutes les plantes qui entretiennent notre corps ou font maintenir l’équilibre de notre santé peuvent être considérées comme plantes médicinales .
Il est fort possible que les premières découvertes des propriétés curatives des végétaux furent fortuites car en voulant se nourrir , l’homme primitif trouva leur faculté médicinale, et il fut certainement aidé dans cela par l’observation des animaux , qui instinctivement savaient s’en servir .
En survolant l’histoire à partir des anciennes civilisations, on s’aperçoit que les égyptiens furent parmi les premiers hommes qui ont enregistré sur leurs papyrus , datant du 3eme millénaire leurs connaissances sur les vertus des plantes médicinales, ils citaient le ricin , l’anis, le blé, le lotus , et ils faisaient appel à quelques 400 drogues dont la majorité était d’origine végétale .
Les babyloniens eux , nous ont laissé des tablettes d’argiles cuites portant des listes de drogues soigneusement établies , les substances utilisées entre le Tigre et l’Euphrate , étaient presque les mêmes que celles des égyptiens , et les habitants de Babylone utilisaient plus de 64 espèces de plantes médicinales qu’ils cultivaient .
En plus des égyptiens et des babyloniens , certains historiens racontent que les mésopotamiens connaissaient environ 250 drogues d’origine végétale , et ces produits ont été intégralement repris par le monde antique , surtout par les grecs et les herboristes du moyen age .
Durant ces temps reculés il n’y avait pas seulement les habitants du bassin méditerranéen qui s’adonnaient aux plantes pour guérir mais aussi les habitants de l’extrême orient tels que les chinois et les indous, d’après les manuscrits de ces derniers , le but principal de la médecine par les plantes était de prolonger la vie humaine .
Les plus anciens documents religieux indous ( vagbhata et rigveda ) datant du 2eme millénaire avant JC , nous montrent que les indous ne donnaient la tache de récolte des plantes médicinales qu’aux hommes de culte , pieux , et aussi la récolte doit se faire à jeun et dans les endroits difficiles d’accès .
Les chinois , voisins des indous , mentionnèrent dans leur ancien manuel de médecine intitulé Ts’ao Kang Mou que certaines plantes peuvent guérir des maladies allant de la stérilité jusqu’au cancer, et qu’elles peuvent jouer un rôle important dans le rajeunissement de l’être humain .
Les voyageurs ont joué un grand rôle dans le domaine du transfert des connaissances des plantes médicinales , et c’est grâce à eux que le contact a été établi entre les pays du bassin méditerranéen et ceux d’extrême orient , et que les drogues même orientales ont été reprises par les grecs , romains , arabes et européens .
Il a fallut attendre la conquête d’Alexandre le Grand ( 356-323 avant JC ) pour que la phytothérapie grecque s’enrichisse de plus en plus des connaissances de l’extrême orient après avoir hérité des connaissances égyptiennes et babyloniennes . Hippocrate ( 460 avant JC ) grand médecin de l’antiquité fut appelé père de la médecine , et il écrivit beaucoup d’ouvrages s’inspirant du premier traité grec de botanique intitulé DE HISTORIA DES PLANTES qui fut écrit par Theophraste ( 372-287 avant JC ) .
Ce fut l’œuvre intitulée Materai medica de Dioscorid , médecin militaire sous Neron , ou plus de 500 espèces de plantes sont citées , et cet ouvrage fut traduit en arabe , et en latin durant le moyen age .
Apres la chutes des empires romains et Perses , les musulmans héritèrent des connaissances accumulées dans l’extrême orient et dans la méditerranée , car comme pour les grecs , l’extension de l’islam par les arabes dans un grand espace allant de l’inde à l’Europe , et c’est durant cette période que beaucoup de livres ont été traduits du grec, du latin et du perse .
Parmi les musulmans qui ont largement opéré ces traductions , qui sont en nombre de 230 manuscrits il faut citer Abou Bakr Mohamed Ibn Zakaria El Razi ( 865-925 ) plus connu sous le nom de Razes , parmi ses écrits les plus important il y a le livre El Haoui ( Les contenances ) qui fut un récapitulatif de toutes les connaissances depuis Hipporate .
Apres Razes , le plus célèbre des médecins musulmans est Avicenne de son vrai nom Abu Ali Ibn Sina ( 980-1037 ) , qui des l’age de 17 ans s’adonna à la médecine , et il écrivit son célèbre livre intitulé El Kanoun fi Tib , traduite partout dans le monde et utilisé comme référence jusqu’à nos jours .
Nous citerons parmi les derniers médecins arabes du 17 eme siècle Abdl Razak Ibn Haadouche El Djazairi ( 1695-1785 ) à qui on doit un livre intitulé liste des plantes médicinales qui fut traduit durant la période coloniale de l’arabe au français .
Suite à l’autorité des arabes et musulmans sur la médecine jusqu’au 18 eme siècle , les européens , prirent le relais et cela , avec la découverte de l’imprimerie , qui a donné un ressort remarquable à la diffusion de la connaissance sur les plantes médicinales , et c’est grâce à Paracelse que l’herboristerie se transforma en pharmacie ou les plantes médicinales servaient de base aux préparations des médicaments .
Enfin c’est grâce au professeur suisse Alexandre Wilhem Oswald Tschirch ( 1856-1969 ) qui avec son manuel de pharmacognosie ( Handbuch de pharmacognosie ) que la discipline de l’étude des plantes médicinales fut reconnue comme science à part entière .
Même si de nos jours presque toutes les substances peuvent être synthétisées , les expériences ont montré que certaines composantes chimiques reconnues des plantes ne peuvent pas toujours être reproduites , c’est ainsi que nous pouvons dire que la phytothérapie joue un rôle très important et qu’il est de notre devoir de veiller à ce que les plantes médicinales , et la flore ne soit pas détruites .
Les huiles essentielles de quelques plantes de chez nous
LE LAURIER NOBLE (Laurus nobilis L.)
HISTORIQUE ET ORIGINE :
Le laurier, issu de la famille des Lauracées, est probablement originaire d’Asie Mineure. Il est connu en Grèce au moins depuis l’Antiquité où il symbolisait la gloire, l’immortalité, d’où le nom de “lauréat” qui signifie littéralement “glorieux”. Il a même sa part dans la mythologie grecque : Apollon aurait été le premier à porter la fameuse couronne en souvenir de Daphné, une déesse qui se serait transformée en laurier pour échapper aux avances du dieu. Le laurier connaît plusieurs noms comme le “laurier d’Apollon”, pour la raison que l’on vient de voir, ou encore le “laurier-sauce”, qui rappelle l’utilisation courante de ses feuilles dans le domaine culinaire, et plus généralement le "laurier noble”. Il est présent sur tout le pourtour méditerranéen.
PROPRIÉTÉS ET INDICATIONS PRINCIPALES :
L’huile essentielle de feuille de laurier possède des vertus anti-catarrhales et mucolytiques puissantes, elle facilite l’expectoration en fluidifiant les mucosités. Elle est également anti-infectieuse, bactéricide et fongicide, elle est très efficace concernant les staphylocoques, streptocoques et gonocoques. L’huile essentielle de laurier est indiquée pour traiter les hépatites virales, les entérocolites infectieuses, la stomatite, les aphtoses ou encore l’odontalgie. Elle est recommandée dans les cas de grippe ou d’infections virales. L’huile essentielle de feuille de laurier a encore des propriétés antispasmodiques et coronarodilatatrices, et son action antalgique la rend efficace pour soulager les douleurs liées à l’arthrite et aux rhumatismes. Equilibrante, elle régule la sécrétion de sébum, c’est pourquoi on la préconise pour traiter les peaux grasses, l’acné, les furoncles, et pour remédier aux ulcères. Elle agit enfin sur le système nerveux et apporte un confort moral et mental aux personnes souffrant de dépression. Elle est aussi indiquée aux personnes atteintes de cancer pour ses vertus anti-dégénérantes.
Usage externe : 2 gouttes 2 fois par jour sur les aphtes. En massage sur les contusions, les entorses et les crampes.
Usage interne : 1 à 2 gouttes 4 à 6 fois par jour pour tonifier.
Usage culinaire : Les feuilles sont couramment employées dans les recettes traditionnelles pour leur arôme et leurs qualités antiseptiques.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI : Usage déconseillé durant les 3 premiers mois de grossesse. Effets narcotiques à haute dose.
Le LENTISQUE PISTACHIER Sauvage (Pistacia lentiscus L.)
HISTORIQUE ET ORIGINE :
De la famille des Anacardiacées, le Lentisque pistachier est un arbrisseau que l'on trouve couramment en sites arides de la région méditerranéenne (de l'Asie, l'Europe, l'Afrique, jusqu'aux Canaries). La résine qui suinte spontanément ou après incision est connue communément sous le nom de "mastic". Elle sert en médecine dentaire comme colle, ou encore dans l'industrie agroalimentaire pour préparer des masticatoires. Le Lentisque est également employé dans l'industrie photographique.
PROPRIÉTÉS ET INDICATIONS PRINCIPALES :
L'huile essentielle de Lentisque pistachier a des propriétés d'une grande valeur décongestionnante (veineuse, lymphatique, prostatique). Elle est particulièrement indiquée pour les varices, varicosités, hémorroïdes et congestions utérines.
Usage externe : En onctions douces : 5 à 10 gouttes matin et soir, pure ou diluée à de l'huile végétale ou en mélange avec d'autres huiles essentielles moins onéreuses : cyprès, lavandin, palmarosa...
LA MANDARINE (Citrus reticulata )
HISTORIQUE ET ORIGINE :
De la famille des Rutacées, la Mandarine est cultivée sur le pourtour de la Méditerranée. Ce fruit aux mille vertus vient des régions chaudes de l'Asie et est parvenu en Occident par le biais des routes de la Soie, dans les paniers des caravanes qui transitaient sur les côtes méditerranéennes, dès les premiers siècles avant notre ère.
PROPRIÉTÉS ET INDICATIONS PRINCIPALES :
L'essence de Mandarine a principalement des propriétés calmantes. Elle est modératrice du système nerveux central, calmant le sympathique. Relaxante et sédative, cette essence très douce pour la peau favorise le sommeil.
Usage externe : En massages relaxants. En aérosol dans les chambres d'enfants.
Usage interne : 2 à 4 gouttes le soir dans une tisane de fleur d'oranger ou de passiflore.
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI : A ne pas appliquer sur la peau avant une exposition solaire (photosensibilisante).
Le Ricin Ricinus communis , un poison en or
Plant de ricin
Longtemps utilisée pour purger les jeunes enfants, l'huile de ricin ( Ricinus communis ) a trouvé des débouchés jusque dans les technologies de pointe, où elle est irremplaçable. Malheureusement ces industries reposent sur la cueillette de plantes sauvages uniquement car aucun organisme n’a pris l’initiative dee le planter et cela pour eviter la regression de ses superficies .
La CEE importe chaque année environ 130 000 tonnes d'huile de ricin. Cette huile provient, à plus de 90 de la cueillette de graines d'arbustes poussant à l'état sauvage, principalement au Brésil, en Inde et en Chine. En vingt ans, la Chine a doublé sa production tandis que l'Inde l'a quadruplée. Dans ces pays, les femmes et les enfants récoltent les précieuses semences de Ricinus communis afin de survivre. Cette cueillette fournit un million de tonnes de graines par an au marché mondial des oléagineux. Cependant, des sécheresses anéantissent périodiquement cette production naturelle, provoquant, du même coup, le triplement des prix de vente (qui passent ainsi de 500 dollars à 1 500 dollars la tonne). Une situation insupportable pour l'ensemble des pays industrialisés, qui utilisent les dérivés chimiques de cette huile végétale dans des secteurs industriels aussi variés que l'aéronautique ou la cosmétique, en passant par la plasturgie, l'électronique et l'industrie textile.
Ce succès repose sur les performances de la molécule de l'acide ricinoléique, entrant pour plus de 85 ans l'huile extraite des graines de ricin. Cet acide gras lui confère en effet l'indice de viscosité le plus élevé de toutes les huiles végétales. Elle résiste également à des températures atteignant 800 °C, ce qui lui a valu d'être longtemps utilisée pour lubrifier les moteurs de formule 1, avant d'être progressivement supplantée par les huiles de synthèse dans les années soixante-dix. Mais l'acide ricinoléique est surtout à la base de la fabrication du nylon 11, ou rilsan B, un polymère utilisé dans le monde entier.
Ce matériau, découvert en 1940 par les ingénieurs du groupe français Atochem, s'est répandu dans tous les produits de la vie quotidienne, de la disquette d'ordinateur au préservatif.
L'origine géographique du ricin est très controversée. Certains botanistes la situent en Afrique, d'autres en Arabie ou encore en Inde. Une chose est sûre : cette plante a conquis l'ensemble du monde tropical. Elle appartient d'ailleurs à l'une des grandes familles tropicales, celles des euphorbiacées, qui regroupent de 1 000 à 10 000 espèces dont la plus connue est le manioc.
Si l'ingestion d'huile de ricin fut longtemps une médication de grand-mère employée pour purger les enfants, la graine n'en contient pas moins deux violents poisons : la ricine et la ricinine. La première, une protéine qui agglutine les globules rouges, est plus redoutable que l'acide cyanidrique. La ricinine, pour sa part, est un alcaloïde qui provoque des arrêts cardiaques. Résultat : l'ingestion de cinq graines peut tuer un homme. Le ricin contient également diverses protéines allergisantes qui peuvent provoquer de très graves irritations lors de l'inhalation de poussières de graines.
Le Ginseng
PLANTE STIMULANTE , ANTI-FATIGUE , ADAPTOGÈNE et ANTI-STRESS
Nom latin: Panax ginseng
Famille: Araliacées
Noms vernaculaires: Racine de vie - Racine du ciel -
Plante-homme - Homme-racine
Le ginseng est une plante herbacée vivace à tige dressée simple
et non ramifiée dont la taille à l'âge adulte varie entre 30 et 80 cm. Il possède une grosse racine plutôt cylindrique, tubéreuse, très charnue et ridée, de couleur blanc jaunâtre à cassure blanche, composée d'une racine principale pivotante de grande taille, souvent ramifiée en deux à cinq racines latérales qui lui donnent cet aspect anthropomorphe caractéristique, racine qui peut atteindre plus d'un mètre de long et 10 cm de diamètre à l'âge de 10 ans et plus. Les feuilles composées, en verticille de 3 à 5 au sommet de la tige, sont oblongues et ovalaires, avec de longs pétioles sillonnés sur le côté supérieur, divisées en 5 folioles (évoquant les doigts d'une main) finement denticulées et à arêtes vives, dont les trois terminales sont plus grandes que les deux latérales inférieures. Les fleurs sont blanchâtres en ombelle. Les fruits sont des petites baies de couleur rouge carmin qui contiennent 2 à 3 graines.
La racine de ginseng contient surtout des hétérosides aux aglycones variés (ginsenosides Ro - Ra - Rb1 -Rb2 - Rb3 - Rc - Rd - Re - Rf - Rg1 - Rg2 - Rg3 - Rh1 - Rh2) tous parfaitement connus sur le plan chimique et pharmacologique. On y trouve également une grande quantité d'acides aminés (dont la plupart des acides aminés essentiels, et une très forte proportion d'arginine), de nombreux éléments minéraux (aluminium, arsenic, calcium, cobalt, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, silice, vanadium, zinc), de nombreuses vitamines (B1 - B2 - B3: vitamine PP - B5 - B6 - B8: vitamine H - B9 - B12 - C - E), des enzymes (amylase, invertase et phénolase), et divers autres constituants non négligeables: la choline, une huile essentielle: le panacène, des œstrogènes, des phytostérols, des bases d'acides nucléiques et des nucléosides (adénine, guanine, uracile et uridine).
PROPRIÉTÉS GÉNÉRALES ESSENTIELLES -
La racine de ginseng possède des propriétés:
stimulante et tranquillisante du système nerveux central;
activatrice de l'activité cérébrale avec une action favorable à la mémorisation;
anti-fatigue et adaptogène (anti-stress), c'est-à-dire qui permet la meilleure adaptation possible face aux agressions en général: climatiques, microbiennes, psychiques, etc;
anti-anémique et régulatrice de la tension artérielle;
stimulante de la sécrétion d'A.C.T.H. (qui règle la sécrétion des corticoïdes surrénaliens à l'exception de l'aldostérone), et œstrogène-like (qui va dans le sens de l'action des œstrogènes);
stimulante de la spermatogénèse;
hypocholestérolémiante et hypoglycémiante.
INDICATIONS PRINCIPALES -
Actuellement, le ginseng est utilisé:
1) En général:
- Dans tous les cas où il faut obtenir un meilleur rendement physique (sportif en particulier) et intellectuel (préparation aux examens notamment).
- Pour renforcer la résistance du terrain en vue de prévenir les maladies infectieuses en général, tout particulièrement en période d'épidémie (grippale entre autres).
- Asthénies en général et les convalescences en particulier (médicales ou post-chirurgicales), ainsi que le surmenage physique et (ou) intellectuel.
- Pour prévenir le vieillissement.
2) En particulier:
- Sphère cardio-vasculaire: Anémie simple - Artériosclérose - Troubles de la tension artérielle (notamment l'hypertension artérielle fonctionnelle modérée).
- Sphère neuro-psychique: Anxiété - "Déprime" et états de "mal être" - Affections psychosomatiques - Troubles de la mémoire.
- Sphère génitale: Troubles de la ménopause (bouffées de chaleur en particulier) - Asthénie sexuelle.
- Autres sphères: Sénescence - Diabète (en traitement d'appoint).
FORMES D'UTILISATION -
Les formes habituelles d'administration du ginseng en phytothérapie contemporaine sont la poudre totale sèche (micronisée, et de préférence cryobroyée) en gélules qui représente le totumvégétal de la racine dans toute son intégrité et toute son intégralité, et l'extrait sec (souvent sous forme de nébulisat) également en gélules.
Il peut aussi être pris sous forme de décoction (faire bouillir 40 g de racine sèche réduite en petits fragments dans un litre d'eau pendant 10 minutes et filtrer), sous forme de teinture-mère, d'extrait fluide ou mou (habituellement dans des préparations magistrales), et sous forme d'extrait liquide ou de jus de plante en spécialités prêtes à l'emploi (en ampoules buvables) vendues dans les pharmacies et les magasins de diététique.
Il est également utilisé dans de nombreuses préparations magistrales associant diverses autres plantes complémentaires (sous forme de décoctions composées, mais surtout aujourd'hui sous forme de mélanges de poudres totales ou d'extraits secs en gélules, ainsi qu'en association sous de nombreuses autres formes comme la teinture-mère, l'extrait mou, etc.) choisies et prescrites en fonction de chaque malade par les médecins phytothérapeutes.
Le ginseng existe enfin sous forme de nombreuses spécialités pharmaceutiques phytothérapiques répondant à ses indications (seul ou en association avec d'autres plantes aux vertus complémentaires): Diétaroma Ginseng* - Élusanes Ginseng* - Extrait fluide Ginseng* - Fitonic* - Gérimax* - Ginsana* - Ginseng Alpha* - Ginseng Arik* - Ginseng Boiron* - Jus de Ginseng Superdiet* - Pharmastim* - Pharmaton* - Phytofluide Ginseng* - Titrex Ginseng* - Tonactil* - Tonigin* -Tonisan* - Etc.
POSOLOGIE MOYENNE -
Les doses journalières à prendre pour les différentes formes habituelles d'utilisation sont les suivantes:
Poudre totale sèche micronisée en gélules: 1 à 3 g (selon qu'il s'agit d'une dose minimale d'entretien ou d'une dose d'attaque), avec une dose moyenne habituelle de 2 g, à prendre avec un verre d'eau, en une ou deux prises (selon la dose): le matin, ou le matin et à midi, un peu avant les repas.
Extrait sec (nébulisat) en gélules: 200 à 600 mg à prendre avec un verre d'eau en deux prises: matin et midi, avant les repas.
Décoction: boire une tasse (sucrée avec du miel) le matin à jeun, une en fin de matinée, et une en milieu d'après-midi.
Extrait liquide: boire une ampoule diluée dans un verre d'eau le matin à jeun, une en fin de matinée, et une en milieu d'après-midi.
Jus: boire une ampoule diluée dans un verre d'eau le matin à jeun, une en fin de matinée, et une en milieu d'après-midi.
La durée du traitement est éminemment variable en fonction des troubles à traiter et de leur importance. En règle générale, pour en retirer les meilleurs bénéfices, une cure de ginseng n'est jamais inférieure à 3 semaines et peut aller jusqu'à 6 semaines et plus si nécessaire.
Préparations magistrales médicales: Suivre strictement les indications mentionnées sur l'ordonnance par le médecin traitant.
Spécialités pharmaceutiques: Suivre les recommandations d'utilisation du laboratoire quant à la dose et la durée du traitement.
REMARQUES IMPORTANTES -
- D'une innocuité absolue, n'engendrant aucune accoutumance, sans incompatibilité avec d'autres médications, et ne provoquant aucun effet secondaire, le ginseng peut être utilisé en cures régulières de 4 à 6 semaines chaque trimestre, de préférence aux changements de saison: du 1er décembre au 15 janvier, du 1er mars au 15 avril, du 1er juin au 15 juillet, et du 1er septembre au 15 octobre. Il est toutefois déconseillé de l'utiliser chez l'enfant et le jeune adolescent: en règle on ne prescrit jamais de ginseng avant 16 ans.
- Il est nécessaire d'utiliser des racines de plus de 6 ans d'âge pour avoir une bonne concentration de principes actifs.
- Le ginseng sauvage étant devenu rarissime et introuvable sur le marché commercial traditionnel, c'est le ginseng cultivé qui est utilisé, en sachant bien que sa qualité n'est pas liée à sa couleur blanche ou rouge (différence liée uniquement à son mode de préparation) mais à sa teneur en ginsenosides: plus celle-ci est élevée et plus grande est son efficacité.
- La variété Panax quinquefolium, qui pousse en Amérique du nord, a des caractéristiques botaniques légèrement différentes et une composition très proche de Panax ginseng, mais il est très peu utilisé actuellement.
- Si vous désirez tenter de cultiver vous-même du ginseng (que ce soit Panax Ginseng ou Panax Quinquefolium) vous pouvez vous adresser :
M. Jean-Marie BLANVILLAIN
E-mail: ginsengJMB@wanadoo.fr
qui s'est spécialisé dans la culture de cette plante en France, et qui peut vous adresser directement chez vous, soit des graines, soit des plants d'un an, avec "un mode de conduite culturale" pour réussir vos plantations. Vous pouvez également consulter son site internet que voici:
Source http://perso.wanadoo.fr/ginseng.blanvillain/Index/accueilx.html
HISTOIRE DES PLANTES MEDICINALES
Marché aux plantes medicinales
Qui ne connaît pas les plantes médicinales ? Mais qui connaît l’histoire des plantes médicinales ? C’est pour répondre à cette question très pertinente que va porter notre contribution d’aujourd’hui.
Généralement les plantes sont indispensables à l’homme car sans elles il ne peut exister . Elles n’entrent pas seulement dans sa nourriture ,mais aussi bien dans ses plaisirs et sa santé car les effets curatifs des plantes médicinales sont connus depuis les temps les plus reculés .
En réalité toutes les plantes qui entretiennent notre corps ou font maintenir l’équilibre de notre santé peuvent être considérées comme plantes médicinales .
Il est fort possible que les premières découvertes des propriétés curatives des végétaux furent fortuites car en voulant se nourrir , l’homme primitif trouva leur faculté médicinale, et il fut certainement aidé dans cela par l’observation des animaux , qui instinctivement savaient s’en servir .
En survolant l’histoire à partir des anciennes civilisations, on s’aperçoit que les égyptiens furent parmi les premiers hommes qui ont enregistré sur leurs papyrus , datant du 3eme millénaire leurs connaissances sur les vertus des plantes médicinales, ils citaient le ricin , l’anis, le blé, le lotus , et ils faisaient appel à quelques 400 drogues dont la majorité était d’origine végétale .
Les babyloniens eux , nous ont laissé des tablettes d’argiles cuites portant des listes de drogues soigneusement établies , les substances utilisées entre le Tigre et l’Euphrate , étaient presque les mêmes que celles des égyptiens , et les habitants de Babylone utilisaient plus de 64 espèces de plantes médicinales qu’ils cultivaient .
En plus des égyptiens et des babyloniens , certains historiens racontent que les mésopotamiens connaissaient environ 250 drogues d’origine végétale , et ces produits ont été intégralement repris par le monde antique , surtout par les grecs et les herboristes du moyen age .
Durant ces temps reculés il n’y avait pas seulement les habitants du bassin méditerranéen qui s’adonnaient aux plantes pour guérir mais aussi les habitants de l’extrême orient tels que les chinois et les indous, d’après les manuscrits de ces derniers , le but principal de la médecine par les plantes était de prolonger la vie humaine .
Les plus anciens documents religieux indous ( vagbhata et rigveda ) datant du 2eme millénaire avant JC , nous montrent que les indous ne donnaient la tache de récolte des plantes médicinales qu’aux hommes de culte , pieux , et aussi la récolte doit se faire à jeun et dans les endroits difficiles d’accès .
Les chinois , voisins des indous , mentionnèrent dans leur ancien manuel de médecine intitulé Ts’ao Kang Mou que certaines plantes peuvent guérir des maladies allant de la stérilité jusqu’au cancer, et qu’elles peuvent jouer un rôle important dans le rajeunissement de l’être humain .
Les voyageurs ont joué un grand rôle dans le domaine du transfert des connaissances des plantes médicinales , et c’est grâce à eux que le contact a été établi entre les pays du bassin méditerranéen et ceux d’extrême orient , et que les drogues même orientales ont été reprises par les grecs , romains , arabes et européens .
Il a fallut attendre la conquête d’Alexandre le Grand ( 356-323 avant JC ) pour que la phytothérapie grecque s’enrichisse de plus en plus des connaissances de l’extrême orient après avoir hérité des connaissances égyptiennes et babyloniennes . Hippocrate ( 460 avant JC ) grand médecin de l’antiquité fut appelé père de la médecine , et il écrivit beaucoup d’ouvrages s’inspirant du premier traité grec de botanique intitulé DE HISTORIA DES PLANTES qui fut écrit par Theophraste ( 372-287 avant JC ) .
Ce fut l’œuvre intitulée Materai medica de Dioscorid , médecin militaire sous Neron , ou plus de 500 espèces de plantes sont citées , et cet ouvrage fut traduit en arabe , et en latin durant le moyen age .
Apres la chutes des empires romains et Perses , les musulmans héritèrent des connaissances accumulées dans l’extrême orient et dans la méditerranée , car comme pour les grecs , l’extension de l’islam par les arabes dans un grand espace allant de l’inde à l’Europe , et c’est durant cette période que beaucoup de livres ont été traduits du grec, du latin et du perse .
Parmi les musulmans qui ont largement opéré ces traductions , qui sont en nombre de 230 manuscrits il faut citer Abou Bakr Mohamed Ibn Zakaria El Razi ( 865-925 ) plus connu sous le nom de Razes , parmi ses écrits les plus important il y a le livre El Haoui ( Les contenances ) qui fut un récapitulatif de toutes les connaissances depuis Hipporate .
Apres Razes , le plus célèbre des médecins musulmans est Avicenne de son vrai nom Abu Ali Ibn Sina ( 980-1037 ) , qui des l’age de 17 ans s’adonna à la médecine , et il écrivit son célèbre livre intitulé El Kanoun fi Tib , traduite partout dans le monde et utilisé comme référence jusqu’à nos jours .
Nous citerons parmi les derniers médecins arabes du 17 eme siècle Abdl Razak Ibn Haadouche El Djazairi ( 1695-1785 ) à qui on doit un livre intitulé liste des plantes médicinales qui fut traduit durant la période coloniale de l’arabe au français .
Suite à l’autorité des arabes et musulmans sur la médecine jusqu’au 18 eme siècle , les européens , prirent le relais et cela , avec la découverte de l’imprimerie , qui a donné un ressort remarquable à la diffusion de la connaissance sur les plantes médicinales , et c’est grâce à Paracelse que l’herboristerie se transforma en pharmacie ou les plantes médicinales servaient de base aux préparations des médicaments .
Enfin c’est grâce au professeur suisse Alexandre Wilhem Oswald Tschirch ( 1856-1969 ) qui avec son manuel de pharmacognosie ( Handbuch de pharmacognosie ) que la discipline de l’étude des plantes médicinales fut reconnue comme science à part entière .
Même si de nos jours presque toutes les substances peuvent être synthétisées , les expériences ont montré que certaines composantes chimiques reconnues des plantes ne peuvent pas toujours être reproduites , c’est ainsi que nous pouvons dire que la phytothérapie joue un rôle très important et qu’il est de notre devoir de veiller à ce que les plantes médicinales , et la flore ne soit pas détruites .
L’Arganier , une richesse dans le desert
La protection des milieux naturels contre la dégradation est l’une des actions les plus importantes car elle est en relation directe avec la satisfaction des besoins alimentaires de la population d’ou l’importance de la conservation des ressources naturelles pour la préservation des systèmes dans le cadre du fonctionnement de la biosphère et de son évolution .
L’arganier estl’un de ses arbres qui ont importance en ce sens car il produit une huile tres demandée et tres prisée de par le monde ce qui a fait que son prix soit elevé .
L’arganier de son nom scientifique Argania spinosa ou arganier epineux est un arbre endémique du sud ouest du Maroc, et également des la Hamada de Tindouf en Algérie .
Cet arbre est une essence aussi bien forestière, fourragère que fruitière .
l’arganier est un arbre issu d’une famille essentiellement tropicale , c’est une espèce thermophile et xérophile . Il trouve son épanouissement le long de la cote atlantique ou les précipitations sont comprises entre 290 mm et 400mm et ou les températures ne peuvent descendre au delà de 7°c en hiver, a pu qu’en même se développer dans des espaces plus arides ou les précipitations sont comprises entre 150et 300mm et ou la température atteint parfois des seuils critiques de moins –03°c en hiver et jusqu'à 50 °c en été . Il possède un système racinaire de type pivotant et puissant , pouvant atteindre des profondeurs allant jusqu'à 30 m. son tronc peut atteindre jusqu'à 10 m de hauteur avec un tronc court (2 à3 mètres ) .des tiges entrelacées , une couronne qui se déploie largement , mais en cas d’élagage elle devient dense et touffue , son bois est dur , avec une charge de rupture dépassant les 1250 bars. Les cernes de croissance correspondent aux périodes de végétation ce qui fait la difficulté d’estimer l’âge exacte de l’arbre . D’après certains chercheurs sa longévité est de l’ordre de 250 ans .
Comme son nom l’indique spinosa les rameaux sont épineux et certaines épines peuvent se transformer en de nouveaux rameaux . l’arganier se distingue par sa capacité de bourgeonnement et de rejet de souche . les feuilles sont de couleur vert- sombre en forme spatulée ou lancéolée .
Le fruit est de couleur jaune veinée parfois de rouge , a la grosseur d’une noix , est une baie de 2 ou 3 graines soudées .
L’arganier présente des usages multiples et un rôle très important de point de vue écologique , économique et industriel . L’arganier constitue un environnement favorable pour la faune et la flore, c’est un véritable barrage vert contre les phénomènes de désertification et d’érosion des sols,il présente également un intérêt fourragere pour le cheptel camelin et caprin. Son bois de couleur blanc jaunâtreest utilisé comme combustible, et il est de haute qualité dans l’ébénisterie .
La plus grande utilité de l’arganier revient à l’huile extraite de son amande car elle représente 3u poids du fruit frais et 4à5du fruit séché, cette huile qui appartient au groupe oleique linoleique est composée de 80 ’acides gras insaturés ,et elle est de grande valeur alimentaire car elle contient moins d’acides oleiques que l’huile d’olive , certaines études montrent que cette huile est une excellente source de vitamine E et qu’elle présente des propriétés anti- cancéreuse, anti-dessechement cutané et anti- vieillissement physiologique de la peau
L’huile d’argan est composée d’ acides gras insaturé ( acide linoléique et oléique ) 80 d’acide linoléique ( 34, de tocophénol (63.5 mg/100 g d’huile ) , de xantophylles ( 50 mg/ 100 g d’huile ) , ainsi que de stérols( 160mg/100g d’huile ) , d alcools tritérpériques (luoeol, tirucallol, beta amerine) et de * vitamine E
En therapie cette huile est utilisée en soins corporels et cosmétiques ,traitement de l’acné ,traitement des varicelles , traitement du rhumatisme , traitement contre les risques d’artériosclérose , réduction des risques de l’infarctus du myocarde , réduction du taux du cholestérol total pour ne citer que ces maladies . .
Des expériences ont été effectuées en Algérie afin de produire cette essence à forte intérêt, sous des conditions bioclimatiques différentes, au sahara à Bechar , dans la steppe à Laghouat , au nord à Mostaganem et autres essais au jardin botanique du Hamma. .
Actuellement de large techniques sont utilisées notamment la culture in vitro qui donne de très bon résultats d’ou l’obtention de plants d’arganier génétiquement contrôlés. Cette même technique a été utilisée en Algérie à l’institut national d’agronomie afin de permettre l’expansion et la valorisation de cet arbre exceptionnel à l’échelle nationale .