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NATURE ET BIODIVERSITE ALGERIENNE  
 
 
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LES MAMMIFERES D'ALGERIE

LE SINGE MAGOT , Voir article en fin de cette page  
 
Macaca sylvanus 
La mangouste, un mammifère anti venin.  
 
La mangouste ,zerdi, izirdhi  
 
Caractéristiques : La mangouste (Herpestes Ichneumon) est un mammifère carnivore, agile, vif, mince et allongé , à la queue presque aussi longue que le corps . La tête est pointue avec un museau allongé et des oreilles à pavillon peu développés , qui disparaissent presque complètement sous sa longue fourrure au poil raide, elle atteint une longueur totale de 80à100cm , 19 à21 cm au garrot et un poids de 7 à8 kg environ , la coloration varie entre le gris blanc clair (avec la tête , les pattes et la touffe caudale foncées ) chez les sujets des régions sèches, et marron noirâtre chez ceux des forets pluviales .  
Distribution : On la rencontre dans plusieurs milieux caractéristiques du nord de l’Algérie .  
Habitat : vit dans les milieux humides à proximité des eaux et des agglomérations .  
Mœurs : La mangouste vit et chasse seule ou en famille , elle est active pendant le jour , elle occupe un terrier profond, son régime est varié et ses proies de différentes taille , elle se nourrit de rongeurs , oiseaux , amphibiens , de reptiles , d’œufs et d’insectes , elle s’attaque parfois aux poulaillers . Si la mangouste est mordue par un serpent venimeux elle peut survivre , car le venin a sur elle un effet relativement attérnue. Elle fatigue et tue les grands serpents venimeux par ses mouvements et réactions ultra rapides , elle hérisse son pelage rêche .  
Reproduction : elle se reproduit au printemps, la coupulation en station debout ( durée de 3 à 5 minute) .  
Gestation : dure 7 à 11 semaines , 2 à 3 petits rarement 4 par portée , naissent dans une cachette , le mâle participe à leur élevage , la croissance s’achève en une année , et la maturité sexuelle à deux ans. 
Longévité : la longévité est de 12 ans et 9 mois en captivité .  
Soins corporels : elle se gratte avec les pattes postérieures , enlève les souillures avec les antérieures , se nettoie les dents avec les griffes antérieurs , se mordille le pelage et se lèche l’anus .  
Voix : elle lance des cris de contacte {ou ou ou }et des cris durant la période 
{hé hé hé }, à la fin de la copulation le mâle halète bruyamment et la femelle crie fort, grogne, souffle, fait le gros dos et hérisse le pelage pour se défendre , lance d’abord des cris brefs d’excitation puis des cris de menace aigus et enfin caquétements et ouverture de la gueule, les petits délaissés murmurent de satisfaction et émettent des geignements.  
Sens : odorat , vue et ouïe bien développés et perçoit bien les couleurs.  
Mesure à prendre :  
Prés de la moitié des mammifères du pays sont menacés d ‘extinction , sou s la pression de l’activité humaine , les milieux naturels et les espèces qui les peuples sont soumis à un déclin . La destruction des espèces s’opère par la chasse , le braconnage et la trafic routier.  
 
LES CHIROPTERES  
 
Il existe dans notre pays 26 especes de chiropteres , chauves-souris , qui sont pour la grande majorité rares. Cemammifere volant n'est nullement dangereux pour l'homme au contraire il est tres benefique , il lui arrive de manger jusqu'à 3000 moiustiques par heure alors ???  
dangereuse la chauve souris ??? 
Makhlouf , Ingenieur au labo de Biologie en train de determiner une chauve souris  
Criteres IUCN mammiferes 
 
Au bord de l’extinction 
Population estimée à moins de 50 animaux reproducteurs 
En danger 
Diminution de la population de 50n 3 générations d’après la diminution de l’aire de répartition ou le niveau actuel d’exploitation d’espèces population estimée à moins de 2500 animaux reproducteurs, déclin estimé d’au moins 20n 2générations, aucune sous population de plus de 250 animaux reproducteurs 
Vulnérable 
Réduction de la population d’au moins 20n 3 générations estimée par observation directe ou par diminution de l’aire de répartition de l’espèce ou de la qualité de son habitat ou à cause de l’intensité de l’exploitation population d’au moins 10 000 animaux reproducteurs 
sévèrement fragmentée ( aucune sous population de plus de 1000 animaux reproducteurs) 
Population très réduite observée dans moins de 5 stations 
Peu menacée 
Espèces risquant d’être prochainement classées en vulnérables espèces non menacées 
Données insuffisantes 
l’insuffisance des données ne permet pas d’établir le statut 
UN ARTICLE A CONSULTER  
un article sur la hyene en Algerie et au Maroc vient de paraitre , il est interessant  
CONSULTEZ LE  
Connaître pour protéger! 
Nouvelle fiche... 
L' HYENE RAYEE en Algérie (et au Maroc) 
(Hyaena hyaena) 
http://geres-asso.org/fiche_Hyene_rayee.html#haut 
 
Décret n° 83-509 du 20 août 1983 relatif aux espèces animales non domestiques protégées, 
 
 
B MAMMIFERES: 
1 - Addax: ADDAX nasomacultus. 
2 - Belette: MUSTELA nivalis. 
3 - Cerf de barbarie: CERVUS elaphus barbarus. 
4 - Chat des sables: FELIS margarita. 
5 - Chat sauvage: FELIS libyca. 
6 - Daman des rochers: PR0CAVlA capensis. 
7 - Ecureuil de barbarie: ATLANTOXERUS getulus. 
8 - Fenec: FENNECUS zerda. 
9 - Gazelle d'Atlas: GAZELLA cuveiri. 
10 - Gazelle dama: GAZELLA dama. 
11 - Gazelle dorcas: GAZELLA dorcas. 
12 - Gazelle du Sahara: GAZELLA leptoceros. 
13 - Genette: GENETTA genetta. 
14 - Goundi d'Afrique du Nord: CTENODACTYLUS gundi. 
15 - Goundi du M'zab: MASSOUTIERA mzabi. 
16 - Goundi du Sahara: CTENODACTYLUS vali. 
17 - Guépard: ACINONYX jubatus. 
18 - Hyène rayée: HYAENA hyaena. 
19 - Lerot: ELIOMYS quercinus. 
20 - Loutre: LUTRA lutra. 
21 - Lynx caracal: FELIS caracal. 
22 - Mangouste: HERPESTES ichneumon. 
23 - Mouflon à manchettes: AMMOTRAGUS lervia. 
24 - Oryx: ORYX dammah. 
25 - Panthère: PANTHERA pardus. 
26 - Phoque moine: MONACHUS monachus. 
27 - Porc épic: HYSTRIX cristata. 
28 - Pat des sables: PASAMMOMY obesus. 
29 - Rattel: MELLIVORA capensis. 
30 - Renard famelique: VULPES ruppelli. 
31 - Serval: FELIS serval. 
32 - Singe magot: MACACA sylvanus. 
33 - Zorille de libye: POECILICTIS libyca. 
 
LA BIODIVERSITE MAMALIENNE ALGERIENNE 
 
EVOLUTION DES CONNAISSANCES 
 
I-1- De la periode historique au XIX° siecle 
A la fin de l’Holocene et au début de l’ère chrétienne, l’impact de l’homme s’accrut de plusieurs magnitudes avec la découverte de l’agriculture, et l’accroissement démographique sans précédent qui en résulta, a cet impact a eu pour conséquences la disparition de beaucoup d’espèces animales. 
- S‘il faut croire ELIEN et la description donnée par HERODOTE, l’Auroche (Bos opisthonomus ) vivait encore en Berberie et au Hoggar durant l’époque romaine, coexistant avec un grand boeuf sauvage (Bos ibericus ) ; L’Eléphant d’Afrique a été domestiqué pour l’usage de la guerre et le dernier éléphant a disparu au IV° siècle, et cela en raison de sa capture pour les jeux romains, ce qui a été un acte favorable à sa disparition . 
 
L’âne sauvage Equus africanus a été totalement éradiqué aussi durant la période romaine, pendant laquelle il a pu survivre un certain temps si l’on en juge par une mosaïque trouvée à Annaba le représentant en compagnie de mouflon à manchettes, et de l’Oryx . 
 
C’est le même sort connu par le bubale d’Afrique du Nord (Alcelaphus buselaphus  
(THOMAS, 1979) 
 
L’Afrique étant pour les anciens le pays des bêtes féroces qui abondaient et qui empêchaient l’homme d’y vivre et d’y travailler en sécurité, a emmené les hommes à les chasser et les exterminer, ainsi AUGUSTE indique que 3 500 bêtes africaines fûrent tuées dans 26 fêtes qu’il donna au peuple, et cela jusqu’au II° siècle et plus .  
On mentionna Ferae libyca et Bestiae africanae qui désignèrent respectivement les panthères et les lions, qui n’ont disparu de l’Algérie qu’au XIX° siècle. ( GSELL, 1913) 
 
Les différentes invasions qu’a connu l’Algérie, ont aussi contribué à l’appauvrissement de la faune et cela par la destruction des biotopes , et surtout par la chasse, SOLIN écrivit que la longue période qui suivit l’empire romain, lors des invasions consécutives des vandales (V° et VII° siècle) et des bysantins , suivies de celles des arabes au VII° siècle, est considérée comme une période de déclin qui a conduit à la disparition du beaucoup d’espèces animales. 
 
Aucune donnée scientifique rigoureuse n’a pu donner la situation de la faune durant cette période, à part quelques renseignements pouvant être utiles qui figurent dans les écrits de HERODOTE (484 - 420 av JC) ou STRABON (58 - 25 ap JC) et surtout chez PLINE L’ANCIEN (23 - 79 ap JC) dans son ouvrage intitulé HISTORIAE NATURAE. 
 
Pour d’autres historiens et géographes, surtout Arabes ou Berbères, tels que IBN KHALDOUN dans son Histoire des Berbères du XIV° siècle. 
 
Ce n’est qu’en 1738 que SHAW, écrivit son ouvrage « Voyage dans plusieurs provinces de la Berberie et du Levant » dans lequel il donne les premières données scientifiques concernant les mammifères de l’Afrique du Nord, où il recense 27 espèces. 
 
I-2- Du XIX° siecleà nos jours 
 
Dés la fin du XVIII° siècle, et au XIX° siècle, la faune d’Algérie faisait l’objet de nombreuses publications dont celles de POIRET (1789, Voyage en Berberie), ROZET (1833, Voyage dans la régence d’Alger), WAGNER (1841, Reisen in der Regentchaft Algier ), GERVAIS (1848, les animaux vertèbres de l’Algérie), et surtout LOCHE (1858, catalogue des mammifères et oiseaux observés en Algérie). ( AULAGNIER, 1986) 
 
Les grands massacres du XIX° siècle, l’hécatombe des animaux sauvages n’a commencé qu’à partir du moment où s’est établi un commerce des espèces non domestiques, favorisé par la découverte des poisons et les armes à feu. 
 
Les spécialistes de l’évolution considèrent que la vitesse maximale de disparition a été à l’échelle paléontologique de 150 genres / million d’années, soit encore une moyenne d’1 espèce tous les 50 ou 100 ans, tandis que l’homme a fait disparaître 151 espèces de vertèbres supérieurs en 400 ans soit 1 espèce tous les 2,7 ans, induisant une vitesse d’extinction 20 fois supérieure à celle des processus naturels. ( RAMADE, 1989) 
 
SEURAT ( 1936) dans un ouvrage traitant de l’exploration zoologique de l’Algérie mentionna que le XIX° siècle a été aussi, à l’apogée des découvertes de mammifères an Algérie, c’est a cet effet qu’il cita les différents chercheurs et scientifiques qui se sont succèdes dans les différentes découvertes : 
 
BRANDER, consul de Suède (1753 - 1766) observe le premier Fennec. 
 
ROZET (1830 - 1833) découvrit le Macroscelidae , rat à trompes des colons Elephantulus rozeti . 
 
1837, BENNET décrit le Cerf Cervus elaphus barbarus . 
 
En 1840, LEREBOUILLET décrit l’herisson d’Algérie Erinaceus algirus et OGILBY la gazelle des montagnes Gazella cuvieri . 
 
En 1847 GUYON, admet l’existence de l’ours d’après le témoignage du peintre VERNET, qui aurait vu une peau d’ours à Bone (Annaba ) provenant d’un animal tué dans les montagnes voisines. 
 
En 1848, GERVAIS signale la loutre à El-Kala et le bubale dans le sud Constantinois. 
 
En 1854, REBOUD, observe le premier goundi du M’zab Massoutiera mzabi  
 
1860, MARGUERITE découvre le chat ganté de marguerite Felis margarita. 
 
En 1880, la faune des mammifères de l’Algérie comprenait 66 espèces. 
 
1888, fin des travaux de LATASTE qui est le premier auteur à signaler l’ecureuil gétule, et il porte la liste des mammifères à 83 espèces.  
 
1896, PEASE, donne la liste et la répartition des gazelles de l’Algérie. 
 
1900 - 1915, travaux de OLDFEILD sur les rongeurs. 
 
POMEL cite 15 mammifères de la province d’ORAN. ( SEURAT, 1930) 
 
1905, TROUESSART publia la faune des mammifères de l’Algérie de la Tunisie et du Maroc. 
 
1913 - 1936, JOLEAUD fit sortir une série de publications ayant pour titre « étude de géographie zoologique sur la Berberie » 
 
1936, HEIM DE BALSAC soutena une thèse sur « la Biogéographie des mammifères et des oiseaux de l’Afrique du Nord ». 
 
L’Algérie ayant traversé une période de guerre, a vu les travaux sur les mammifères ralentis, sinon arrêtés, et il n’ya eu que de rares travaux de recherche, tels que ceux de PETTER qui étudia les Gerbillinae à Beni-Abbes . 
 
Les travaux sur les mammifères ne reprirent qu’après l’indépendance où beaucoup de thèses sont soutenues dans différentes universités et on retiendra les travaux de DE SMET qui soutena une thèse d’état éditée en flamand sur les mammifères d’Algérie, et aussi un ouvrage en Anglais « Mammals of Algeria » édité au Pologne par KOWALSKI et B. RZEBIK -KOWALSKA , en 1991. 
 
LA FAUNE MAMMALIENNE ACTUELLE DE L’ALGERIE  
 
La faune mammalienne Algérienne comprend 118 espèces dont 11 sont marins, et 8 domestiques, et une (Capra ibex ) introduite .  
 
CARNIVORA  
Canidae  
 
Canis aureus LE CHACAL  
Canis familiaris LE CHIEN DOMESTIQUE  
Fennecus zerda LE FENNEC  
Vulpes vulpes LE RENARD ROUX 
Vulpes rueppeli LE RENARD FAMELIQUE 
Felidae  
 
Felis margarita LE CHAT DES SABLES 
Felis serval LE SERVAL  
Felis sylvestris LE CHAT FORESTIER  
Felis chaus LE CHAT DES MARAIS  
Felis libyca LE CHAT SAUVAGE GANTE 
Felis catus LE CHAT DOMESTIQUE  
Lynx caracal LE CARACAL  
Panthera leo LE LION  
Panthera pardus LA PANTHERE 
Acinonyx jubatus LE GUEPARD  
 
Hyanidae  
Hyaena hyaena LA HYENE RAYEE 
Lycaon pictus LE LYCAON  
Crocuta crocuta LA HYENE TACHETEE Mustelidae  
 
Lutra lutra LA LOUTRE 
Mellivora capensis LE RATEL  
Mustela nivalis LA BELETTE 
 
Poecilictis libyca LE ZORILLE 
Viverridae  
 
Genetta genetta LA GENETTE 
Herpestidae  
 
Herpestes ichneumon LA MANGOUSTE  
 
Phocidae  
Monachus monachus LE PHOQUE MOINE  
 
PRIMATES 
Cercopithecidae  
 
Macaca sylvanus LE SINGE MAGOT 
 
INSECTIVORA  
 
Erinaceidae  
Atelerix algerus LE HERISSON D ALGERIE  
Paraethicus aethiopicus LE HERISSON DU DESERT  
 
Soricidae  
Suncus etruscus LA PACHYURE ETRUSQUE  
Crocidura russula LA MUSARAIGNE MUSETTE  
Crocidura whitakeri LA MUSARAIGNE DE WHITAKER  
 
Macroscelidae Elephantulus rozeti LE MACROSCELIDE DE ROZET 
 
 
 
PERISSODACTYLAE 
Equidae  
Equus africanus L’ANE SAUVAGE 
Equus caballus LE CHEVAL DOMESTIQUE  
Asinus asinus L’ANE DOMESTIQUE  
 
HYRACOIDAE  
Procaviidae  
Procavia capensis LE DAMAN DES ROCHERS  
 
ARTIODACTYLAE  
Suidae  
Sus scrofa LE SANGLIER  
Cervidae  
Cervus elaphus barbarus LE CERF DE BERBERIE  
Bovidae  
Addax nasomaculatus L'ADDAX  
Ammotragus lervia LE MOUFLON A MANCHETTES  
Gazella cuvieri LA GAZELLE DE CUVIER  
Gazella dama LA GAZELLE DAMA  
Gazella dorcas LA GAZELLE DORCAS 
Gazella leptoceros LA GAZELLE RHIM  
Oryx dammah L’ORYX 
Bos taurus LE BOEUF DOMESTIQUE  
Ovis aries LE MOUTON DOMESTIQUE  
Capra hirus LA CHEVRE DOMESTIQUE  
Camelidae  
Camelus dromadarius LE DROMADAIRE  
 
CHIROPTERA  
 
Rhinopomatidae  
Rhinopoma cystops LE PETIT RHINOPOME  
Emballonnidae  
Taphosus nudiventris  
Rhinolophidae  
Asellia tridens LE TRIDENT  
Rhinolophus blasii LE RHINOLOPHE DE BLASIUS  
Rhinolophus clivosus  
Rhinolophus euryale LE RHINOLOPHE EURYALE  
Rhinolophus ferrumequinum LE GRAND RHINOLOPHE  
FER A CHEVAL  
Rhinolophus hipposideros LE PETIT RHINOLOPHE FER a CHEVAL  
Rhinolophus mehelyi LE RHINOLOPHE DE MEHELY 
Vespertillionnidae  
Eptisecus isabellinus LA SEROTINE  
Miniopterus schreibrsii LE MINIOPTERE  
Myotis punicus LE MURIN DU MAGHREB 
Myotis capaccinii LE MURIN DE CAPACCINI  
Myotis emarginatus LE MURIN A OREILLES ECHANCREES 
Myotis nattereri LE MURIN A NATTER 
Nyctalus leisleri LA NOCTULE DE LEISLER  
Nyctalus noctula LA NOCTULE COMMUNE 
Otonycteris hemprichii L’OREILLARD D’HEMPRICHE 
Pipistrellus kuhlii LA PIPISTRELLE DE KUHL  
Pipistrellus pipistrellus LA PIPISTRELLE COMMUNE 
PiPistrellus rueppelli LA PIPISTRELLE DE RUPPEL 
Pipistrellus savii LA PIPISTRELLE DE SAVI 
Plecotus austriacus L’OREILLARD GRIS 
Molossidae 
Tadarida aegyptiaca L’OREILLARD D EGYPTE  
Tadarida teniotis LE MOLOSSE DE CESTONI  
 
CETACEAE  
 
Delphinidae  
Delphinus delphis LE DAUPHIN COMMUN  
Globicephala melaena LE GLOBICEPHALE NOIR 
 
Grampus griseus LE DAUPHIN DE RISSO  
Stenella coeruledalba LE DAUPHIN BLEU ET BLANC 
Tursiops truncatus LE GRAND DAUPHIN  
Phocoenidae  
Phocoena phocoena LE MARSOIN  
Ziphiidae  
Ziphius cavirostris LA BALEINE A BEC 
Balaenopteridae  
Balaenoptera physalus LE RORQUAL COMMUN  
Physeter macrocephalus LE CACHALOT COMMUN 
 
Balaenidae  
Balaena glacialis LA BALEINE DES BASQUES 
 
RODENTIA  
Sciuridae  
Atlantoxerus getulus L’ECUREUIL DE BERBERIE  
Gerbillidae  
Dipodillus simoni LA PETITE GERBILLE A QUEUE COURTE 
Gerbillus campestris LA GERBILLE CHAMPETRE  
Gerbillus gerbellus LA PETITE GERBILLE DE SABLE 
Gerbillus henleyi LA GERBILLE PYGMEE 
Gerbillus nanus LA GERBILLE NAINE 
Gerbillus pyramidum LA GRANDE GERBILLE D EGYPTE 
Meriones crassus LA MERIONE DU DESERT  
Meriones libycus LA MERIONE A QUEUE ROUGE  
Meriones shawii LA MERIONE DE SHAW 
Pachyuromys duprasi LE PACHYROMYS A QUEUE EN 
MASSUE  
Psammomys obesus LE RAT DES SABLES DIURNE  
Muridae  
Acomys cahirinus LE RAT EPINEUX  
Apodemus sylvaticus LE MULOT SYLVESTRE  
Lemniscomys barbarus LE RAT RAYE  
Mus musculus LA SOURIS GRISE 
Mus spretus LA SOURIS SAUVAGE  
Rattus norvegicus LE SURMULOT  
Rattus rattus LE RAT NOIR  
Gliridae  
Eliomys quercinus LE LEROT  
Dipododae  
Jaculus jaculus LA PETITE GERBOISE  
Jaculus orientalis LA GRANDE GERBOISE  
Hystricidae  
Hystrix cristata LE PORC EPIC 
Ctenodactylidae  
Ctenodactylus gundi LE GOUNDI D‘AFRIQUE DU NORD 
Ctenodactylus vali LE GOUNDI DU SAHARA 
Massoutiera mzabi LE GOUNDI DU M ZAB 
 
LAGOMORPHA  
 
Leporidae  
Lepus saxatelis LE LIEVRE DES BUISSONS 
Lepus capensis LE LIEVRE  
Oryctolagus cuniculus LE LAPIN DE GARENNE 
 
BIODIVERSITE MAMMALIENNE ALGERIENNE  
 
IV-I – Etude qualitative : 
L'Algérie du point de vu biotope animal peut se subdiviser en 4 grandes parties : 
- La zone marine 
- La zone forestière  
- La zone steppique 
- Le désert  
 
La répartition des animaux selon ces 4 grandes subdivisions peut donner naissance à 7 grandes zones d'habitation ou de fréquentation et qui sont :  
- La zone marine 
- La zone forestière  
- La zone mixte forêt-steppe 
- La zone steppique  
- La zone mixte steppe-désert 
- La zone désertique  
- La zone forêt-steppe-désert 
 
IV-1-1 - Les mammifères de la zone marine : 
Cette zone est caractérisée, par la longueur des côtes algériennes estimées à 1200 km, les animaux y vivant sont soit marins, représenter par les cétacés, soit marins vivant à terre représenté par le phoque moine. 
Il existe 11 espèces vivant dans cette zone, et ce sont : 
 
Monachus monachus  
Delphinus delphis 
Globicephala melaena 
Grampus griseus 
Stenella coeruleoalba  
Tursiops truncatus  
Phocoena phocoena  
Physeter macrocephalus  
Ophius cavirostris  
Balaenoptera physalus  
Balaena glacialis  
 
IV-1-2 - Les mammifères de la zone forestière : 
La zone forestière, estimée à quelques 3 millions d'hectares occupé presque tout le tell et les hauts plateaux en partie. 
Celle ci est le gîte par excellence de beaucoup de mammifères et on y retrouve 24 espèces qui sont : 
 
Suncus etruscus  
Orocidura russula  
Rhinolophus evryale 
Miniopterus schreibersi  
Myotis capaccinii 
Myotis emarginatus  
Myotis nattereri 
Nyctalus leisleri  
Nyctalus noctula  
Pipistrellus pipistrellus  
Macaca sylvanus  
Mustela nivalis  
Genetta genetta 
Herpestes ichneumon  
Felis serval  
Panthera leo 
Lexodonta africana 
Cervus elaphus 
Capra ibex 
Gazella ruffina  
Apodemus sylvaticus  
Lemniscomys barbarus 
Mus spretus  
Oryctolagus cuniculus  
 
IV-1-3 – Les mammiferes de la zone mixte-forêt-steppe : 
C'est une zone intermédiaire située entre la zone forestière et la zone steppique, cette zone abrite 19 espèces de mammifères :  
 
Erinaceus algirus  
Rhinolophus blasii 
Rhinolophus ferrumquinum  
Rhinolophus hipposideros  
Rhinolophus mehelyi 
Eptesicus serotinus  
Myotis blythi 
Pipistrellus savii 
Tadarida teniotis  
Vulpes vulpes  
Lutra lutra  
Hyaena hyaena  
Lynx caracal  
Panthera pardus  
Sus scrofa  
Meriones shawi 
Rattus norvegicus  
Eliomys quercinus  
Hystrix cristata  
 
IV-1-4 – Les mammiferes de la zone steppique : 
Cette zone est caractérisée par de grandes étendues de plaines rocailleuses ou non, c'est le lieu d'habitation de 10 espèces : 
 
Crocidura whitakeri  
Poecilictis libyca 
Alcelaphus buselaphus  
Gazella cuvieri  
Atlantoxerus getulus  
Dipodillus simoni 
Gerbillus henleyi  
Jaculus orientalis  
Otenodactylus gundi  
Elephantilus rozetti 
 
IV-1- 5 – Les mammiferes de la zone mixte steppe-désert  
C'est la zone intermédiaire entre la steppe et le désert proprement dit, il y vit 3 espèces : 
 
Ammotragus lervia  
Gazella dorcas 
Oryx dammah  
 
IV-1- 6 – Les mammiferes de la zone désertique : 
C'est la plus grande zone du point de vu étendue, superficie, et aussi du point de vu nombre de mammifères y habitant car on y trouve 34 espèces, soit le 1/3 de la faune Algérienne, qui sont : 
 
Paraechinus aethiopicus  
Rhinopoma hardwickei  
Taphozous nudiventris  
Asellia tridens  
Rhinolophus clivosus  
Otonycteris hemprichi  
Pipistrellus deserti  
Pipistrellus rueppelli  
Tadarida aegyptiaca  
Fennecus zerda  
Yoaon pictus  
Vulpes rueppelli 
Mellivora capensis  
Acinonyx jubatus  
Felis margarita 
Procavia capensis  
Addax nasomaculatus  
Gazella dama 
Gazella leptoceros  
Gerbillus nanus  
Gerbillus pyramidum  
Meriones crassus 
Meriones libycus  
Pachyuromys duprasi  
Psammomys obesus  
Acomys cahirhinus 
Jaculus jaculus  
Ctenodactylis vali 
Massoutiera mzabi  
Lepus sexatilis 
Felix chaux 
Crocuta crocuta  
Lepus capensis  
 
IV-1- 7 – Les mammiferes de la zone forêt-steppe-désert :  
C'est une zone triple où vivent 17 espèces qui sont : 
 
Pipistrellus kuhlii 
Canis aureus  
Felis silvestris 
Equus africanus  
Gerbillus campestris  
Mus musculus  
Rattus rattus  
Plecotus austriacus  
Felis libyca 
Canis familiaris  
Felis catus 
Camelus dromadarius  
Bos taurus 
Ovis aries  
Capra hirus  
Asinus asinus  
Equus caballus 
 
Pour mieux avoir une idée globale sur la répartition spatiale des mammifères l'histogramme suivant nous récapitule l'ensemble des données espèces - zone, et nous remarquons que la zone désertique est la région la plus fréquentée par les mammifères, ce qui mit en évidence le cachet Afro - Ethiopien de la faune Algérienne, suivie de la zone forestière qui représente un biotope par excellence aux animaux malgré sa surface réduite (3 millions d'hectares). 
 
IV-2- Etude quantitative : 
Cette présente étude consiste a déterminer le statut de l'espèce du point de vue présence abondance, car on remarquera que les effectifs varient d'une espèce à une autre, leur donnant une importance dans le domaine de la conservation que ce soit de l'espèce ou bien de son biotope . 
A cet effet nous avons décelé 7 statuts différents qui sont : 
A - Abondant 
B - Assez abondant  
C - Assez rare 
D - Rare 
E - Très rare 
F - Eteint  
G - Introduit 
 
IV-2-1- Especes Abondantes :  
Ce statut est donné aux espèces qui vivent normalement, leur effectif se maintiennent au bon niveau, même des fois au dessus du niveau, normal, ce qui nous incite à trouver des solutions pour la réduction des effectifs de l'espèce qui peut épisodiquement provoquer des dégâts à l'agriculture, et surtout aux autres animaux. 
Nous avons 29 espèces qui sont de ce statut, et qui sont : 
 
Carnivores  
Canis familiaris 
Canis aureus 
Felis catus 
 
Chiropteres Rhinolophus blasii 
 
Insectivores Erinaceus algirus 
Rongeurs  
Gerbillus pyramidum  
Meriones crassus  
Meriones libycus  
Meriones shawi 
Acomys cahirhinus  
Apodemus sylvaticus  
Lemniscomys barbarus  
Mus musculus 
Mus spretus  
Rattus norvegicus 
Rattus rattus 
Eliomys quercinus  
Jaculus jaculus 
Jaculus orientalis 
Hystrix cristata 
 
Lagomorpha  
Lepus capensis 
Oryctolagus cuniculus  
 
Artiodactyla  
Sus scrofa  
Bos taurus  
Ovis aries 
Capra hirus 
Camelus dromadarius 
 
Perissodactyla  
Equus caballus 
Asinus asinus  
 
IV-2-2- Especes Assez abondantes : 
Ce sont des espèces dont les effectifs se maintiennent mais qui sont légèrement en dessous du seuil normal, nous en avons 19 espèces : 
 
Chiroptera  
Rhinolophus ferumquinum  
Rhinolophus hipposideros 
Rhinolophus mehelyi 
Eptesicus serotinus  
Miniopteros schreibersi  
 
Myotis blythi 
 
Myotis capaccinii 
Otonycteris hemprichi 
Pipistrellus deserti 
Pipistrellus kuhlii 
Pipistrellus pipistrellus  
Pipistrellus savii 
Plecotus austriacus  
 
Rongeurs  
 
Gerbillus campestris  
Gerbillus gerbillus  
Pachyuromys duprasi 
Psammomys obesus 
 
Macroscelidae  
 
Elephantulus rozeti 
 
Insectivora  
 
Paraechinus aethiopicus 
 
IV-2- 3 – Especes Assez rares : 
Ce sont des espèces qu'on rencontre, mais difficilement vu que leurs effectifs sont réduits, il en existe 4 espèces. 
Pour mieux comprendre le phénomène de raréfaction de ces animaux, nous donnons la dernière date durant laquelle a été observé l'animal : 
 
Carnivora Hyaena hyaena (1989) 
Lutra lutra (1985) 
 
Chiroptera Myotis emarginatus (1983) 
 
 
Insectivora Crocidura russula (1979) 
 
IV-2-4 – Esoeces Rares : 
Ce sont les espèces dont les effectifs sont vraiment réduits, à un tel point qu'on n'en dénombre que quelques dizaines d'individus au maximum . 
Il en existe 34 espèces qui ont été observées respectivement chacune à la date indiquée : 
 
Carnivora  
Fennecus zerda (1986) 
Vulpes vulpes (1989) 
Vulpes rueppelli (1985) 
Felis margarita (1985) 
Felis silvestris (1989) 
Felis chaus (1987) 
Felis libyca (1980) 
Lynx caracal (1985) 
Mustela nivalis (1992) 
Poecilictis libyca (1987) 
Genetta genetta (1992) 
Herpestes ichneumon (1985) 
Monachus monachus (1988) 
 
Chiroptera  
Rhinopoma hardwicki (1979) 
Asellia tridens (1986) 
Rhinolophus euryale (1986) 
Tadarida teniotis (1986) 
 
Rongeurs  
Ctenodactylus gundi (1989) 
Ctenodactylus vali (1989 ) 
Massoutiera mzabi (1988) 
 
Artiodactyla  
Cervus elaphus barbarus (1990) 
Ammotragus lervia (1985) 
Gazella cuvieri (1986) 
Gazella dorcas (1985) 
Gazella leptoceros (1985) 
 
Cetaceae  
Delphinus delphinus (1978) 
Globicephala melaena (1978) 
Grampus griseus (1979) 
Stenella coeruledalba (1977) 
Tursiops truncatus (1979) 
Phocoena phocoena (1979) 
Physeter macrocephalus (1979) 
Ziphius cavirostris (1979) 
Balaena glacialis (1988) 
 
 
IV-2-5 – Especes Très rares : 
Ce sont les espèces dont il ne reste que quelques individus seulement, et qui sont menacés de disparition en premier lieu. 
Ce sont des espèces qui n'ont pas été observées depuis longtemps mais dont les traces d'existence sont présente, il en existe 24 espèces : 
 
Carnivora  
Felis serval (1978) 
Acinonyx jubatus (1981) 
Lycaon pictus (1928) 
Crocuta crocuta (Jamais Observé Vivant)  
Mellivora capensis (1966) 
 
Chiroptera  
Taphozus nudiventris (1977) 
Rhinolophus clivosus (1934) 
Myotis nattereri (1986) 
Nyctalus leisleri (1986) 
Nyctalus noctula (1986) 
Pipistrellus rueppelli (1986) 
Tadarida aegyptiaca (1973) 
 
Insectivora  
Suncus etruscus (1957) 
Crocidura whitakeri (1968) 
 
Rongeurs  
Atlantoxerus getulus (1943) 
Dipodilus simoni (1961) 
Gerbillus henliyi (1989) 
Gerbillus nanus (1988) 
 
Lagomorpha  
Lepus saxatilis (1951) 
 
Artiodactyla  
Addax nasomaculatus (1970) 
Gazella dama (1959) 
Oryx dammah  
 
Hyracoidae  
Procavia capensis (1938) 
 
Cetaceae  
Balaenoptera physalus (1958)  
 
 
IV-2-6 – Especes Eteintes :  
Ce sont des espèces qui ont complètement disparu du territoire Algérien, soit récemment soit au début du siècle : 
 
Carnivora  
Panthera Leo (1912) 
Panthera Pardus (1951) 
 
Proboscidae  
Lexodonta Africana (An IV) 
 
Artiodactyla  
Alcelaphus buselaphus (Début Du Siècle) 
Gazella rufina (1929) 
 
Perissodactyla  
Equus africanus (1951) 
 
IV-2- 7 – Especes Introduites : 
 
Ce sont les especes qui ont été introduites en vu d’un repeuplement , et à notre jour il n’en a qu’une seule Capra ibex ( Artiodactylae )  
 
 
Si l’on se refere au statut des mammiferes Algeriens du point de vue qualitatif , on remarquera que nous avons :  
- 1 Espece introduite 
- 6 Especes eteintes  
- 24 Especes très rares  
- 35 Especes rares  
- 4 Especes assez rares  
- 19 Especes assez abondantes 
- 29 Especes abondantes  
Ce qui nous emmene à dire que presque la moitié des especes sont rares , et automatiquement menacées de disparition .  
 
LES CHIROPTERES  
 
Les Chiroptères ont fait l’objet de travaux plus ou moins détaillés dans quelques régions d’Afrique du Nord TEL QU4AU Maroc ( Laurent, 1937 b , Panouse. 1951, 1953 et 1955. Strinati 1951 et 1953 , Brosset , 1955et 1960 Hill en 1964. ) , la Tunisie ( Deleuil et Labbe 1954-1955, Aellen et Strinati 1969 et 1970, Baker et al 1974, ainsi qu’en Libye ( : Hufnagl et craig 1972 , Benda 2004 )  
 
Pour l’Algérie , il n’en est pas de même ou aucune étude d’ensemble n’a été entreprise jusqu’à présent.  
C’est Anciaux de Faveaux ( 1976) qui établit la première étude sur les chiroptères Algériens . Il cite la présence de 23 espèces appartenant à 5 familles, sur lesquelles plusieurs sont rares et 2 restent problématiques .  
Cette liste fut complétée par Gaisler ( 1983 ) , qui travailla surtout dans la partie nord est du pays avec comme point central la ville de Sétif , et c’était lui qui signala pour la première fois la présence de Myotis nattereri pour l’Algérie , ainsi que la réapparition après une absence de prés d’un siècle de Pipistrellus pipistrellus et Myotis Capaccinii. .  
Dans l’ouvrage d’ensemble sur les mammifères d’algerie « Mammals of Algeria », Kowalski (1991 ) rapporta l’existence de 26 espèces de chauves souris , confirmant ainsi les données de Gaisler ( 1983 ). Cet auteur a eu a effectuer différents travaux sur les chauves souris en 1979 et en 1984 Kowalski et all ont eu a analyser et a étudier les chauves-souris cavernicoles de l’Algérie .  
Au vu de toutes ces données , les chiroptères sont donc mal connus , c’est a cet effet que nous avons essayé par la présente contribution de mettre en évidence la nécessité d’une étude approfondie de cet Ordre , en faisant une analyse des données bibliographiques , et en établissant une carte de répartition , avec le statut de chaque espèce en vue d’un travail de conservation .  
 
LE SINGE MAGOT , unique représentant 
des Primates en Afrique du nord 
 
L’ordre des primates regroupe les mammifères les plus évolués, ce sont des animaux de taille petite et moyenne , plantigrades , pentadactyles avec un pouce et un gros orteil opposable aux autre doigts, ce sont des quadrumanes . 
Le cou est court, la queue souvent préhensile, a une longueur variable, jusqu’à être absente, la tête est réduite ou plus ou moins globuleuse, les yeux sont dirigée vers l’avant. 
 
Le singe magot de son nom scientifique Macaca sylvanus (LINNAEUS, 1758) 
Appartient à la famille des Cercopithecidae , dont il est le seul représentant pour l’Afrique du nord ( Algerie , Maroc ) . 
Ses différents noms vernaculaires sont en berbère : IVKI, IDDOUW , en arabe : KIRD, CHADI 
 
C’est un animal trapu, robuste, pas de queue, tête ronde, museau et cou brefs, oreilles petites, arrondies (pointe esquissée), grandes abajoues, bras un peu plus longs que les jambes, sa voix est sous forme de grognements de satisfaction, cris plus ou moins aigus d’excitation, d’inquiétude et de colère, les jeunes de mauvaise humeur caquettent. 
 
Il se nourrit de plantes herbacées, fruits, feuilles, racines, bulbes , insectes, apprécie beaucoup les plantes cultivées, et il vit en groupes de 10 à 30 formés de plusieurs mâles, femelles et jeunes, chez cette espèce les animaux solitaires n’existent pas. ,  
 
La distribution de ce mammifère , protégé par la loi depuis 1983 , montre qu’il se localise dans 7 grandes zones où il peuplait de grandes étendues, toutes ces zones sont situées au centre et à l’est de la région côtière, ces zones sont : 
1- Chiffa (Blida ) : 300 individus habitent une région à pentes raides , surtout dans le ruisseau des singes où l’on peut voir des groupes de 5 à 15 individus jusqu’à nos jours. 
2 – Pic des singes au Parc National de Gouraya (Bejaia) où 70 individus habitent le parc près de la ville. 
3 - Au Djurdjura, Parc National du Djurdjura où 500 individus habitent les montagnes et les falaises , actuellement ils ne sont visibles que dans la forêt de Tigounatine. 
4- Une large zone forestière entre la wilaya de Tizi-ouzou et la Wilaya de Bejaia, incluant la forêt de l’Akfadou, Yakourene, sur 2000 ha, où environ 1000 à 2000 singes vivent. 
5 – Chaabet-el-akhra, près de Kherrata, où 200 individus vivent actuellement. 
6- Les Monts Babors (Setif), qui ont actuellement le statut de réserve intégrale, où vit une population de quelques 300 individus. 
7- La zone côtière de Jijel, appartenant au Parc National de Taza, où l’on rencontre entre 1000 et 1500 individus. 
D’autres auteurs ont signalé la présence du singe magot dans d’autres endroits plus précisément à Colle (Skikda), et entre Constantine et Sigus (Oum-el-bouaghi), ce qui n’a jamais été vérifié, et de Miliana et la foret de Thniet-el-haad. 
 
Ce mammifère encourt certains problèmes dans notre pays qui sont dus à la méconnaissance de sa vie , car certaines personnes le capturent pour en faire un animal de compagnie mais malheureusement , un animal sauvage ne peut pas l’être , car une fois capturé , surtout ce sont de jeunes sujets qui le sont , ils s’adaptent assez facilement à leur nouvelle vie civilisée mais malheureusement en grandissant ils provoquent des désagréments notamment la salissure , la casse des ustensiles et des meubles , etc , et des ce moment la , la personne qui l’a capturé le rejette dans la nature ou il survivra jamais car , pour les singes , un individu qui sort de sa famille est soit rejeté donc voué à une mort certaine , soit il est déchiqueté par ses congénères , chez qui on retrouve cet aspect de cannibalisme envers les singes intrus .  
 
Un autre point très fort sur lequel nous insistons , c’est de ne pas habituer les singes à les nourrir car ils acquièrent un phénomène de farniente , qui fait d’eux des individus conditionnés à la présence de l’homme qui les nourrit , et sachant que durant les saisons froides , hiver et automne ; les touristes et les randonneurs ne fréquentent pas les lieux ou vivent les singes donc ceux ci meurent pour certains de faim car ne sachant plus se nourrir touts seuls .  
 
Nous avons eu aussi à rencontrer des individus qui sont étranglés par des colliers qui ont du leur être installés quand ils étaient petits , et en captivité , et une fois relâchés pour leur instant sauvage , ils se retrouvent prisonniers de collier qui les étrangle au fur et à mesure qu’ils grandissent en taille , une mort à retardement et très douloureuse .  
 
A nos concitoyens , nous disons que le singe est un animal sauvage , rare , et très important pour l’équilibre ,écologique , à cet effet , certains gestes sont à bannir entre autre leur captivité et leur nourrisse ment , il serait préférable de leur donner de l’eau car dans certains endroits cette denrée arrive à leur manquer surtout en période estivale .  
 
 
L'ancetre de nos mammiferes  
 
 
L'ancetre de nos mammiferes , du moins celui qui a été decrit comme etant le premier mammifere fossile rencontré en Algerie est un moeritherium .  
il ressemble plus a un reptile qu'à un mammiferes .  
 
 
 
 
 
 

(c) Mourad AHMIM - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 27.11.2014
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