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LA SITELLE KABYLE

LA SITELLE KABYLE , OISEAU ENDEMIQUE A L’ALGERIE  
 
(Photo : J.P LEDANT )  
La Sittelle kabyle (Sitta ledanti) est le seul oiseau endémique d'Algérie, et pourtant il n'a été découvert qu'en 1975 !  
Cette espèce vit dans seulement quatre zones de montagne au Nord-est du pays, en Kabylie, sur moins de 250 km². 
Elle affectionne les vieilles forêts de chênes, de pins et de Cèdres de l'Atlas, au-delà de 1000 m d'altitude. 
Présentation de la Sittelle kabyle 
 
Identification 
 
Longueur : 12,5 - 13,5 cm.  
Petite sittelle rondouillarde, avec une queue courte. 
Le mâle a une petite calotte noire et un sourcil blanc bien net. Le dessus est gris, la gorge est blanche et la poitrine et le ventre sont orange. 
La femelle ne possède pas de noir sur la calotte et est globalement plus pâle.  
Les jeunes sont plus sombres. 
Voix : les cris sont proches de celui de la Sittelle torchepot : "tseet tseet !". Le chant est un "quair-di, quair-di, quair-di, quair-di, quair-di !" flûté. 
 
Biologie 
La Sittelle kabyle vit dans les hautes forêts de conifères au-delà de 2 000 m d'altitude, dans les forêts de chênes entre 350 et 1 120 m, et dans les forêts dégradées entre 900 et 1 400 m.  
En été, elle se nourrit d'insectes à l'extrémité des branches. En hiver, sur le Djebel Babor, elle se nourrit de noisettes et de graines de pins et de cèdres.  
La saison de nidification s'étale entre mai et juin sur le djebel, mais peut varier en fonction des conditions météorologiques et de la disponibilité en nourriture. Dans le parc national de Taza, la saison de nidification se termine à la fin du mois de juin. La cavité où est installé le nid est située à 3 à 15 m de haut dans un pin, un cèdre ou un chêne mort. L'oiseau l'a creusé elle-même, ou a utilisé un nid de pic. 
En hiver, les oiseaux peuvent se mêler à d'autres espèces (mésanges, pinsons). 
 
Population et statut 
 
La Sittelle kabyle est une espèce endémique du Nord-est de l'Algérie. On estime qu'il reste moins de 1 000 oiseaux, sur 240 km² environ. 
Environ 80 couples vivent sur le Djebel Babor, où son habitat ne représente que 2,5 km². Un population de 350 oiseaux vit dans le Parc National de Taza (massif de Guerrouch), et deux autres petites populations vivent à Tamentout et Djimla. Ces quatre sites ne sont pas éloignés de plus de 30 km les uns des autres, séparés entre eux par des zones défavorables. 
Menaces 
Les forêts de montagne du Djebel Babor, bien que protégées par un parc national, ont été en partie détruites par le feu, qui a également transformé la forêt mixte en une cédraie uniforme. Les troupeaux de chèvres empêchent la régénération des arbres et limitent le développement du sous-bois. La construction dans les années 70 d'une route carrossable a provoqué une érosion de la zone, et augmenté les risques d'incendies et les perturbations humaines. 
 
 
 
 
 
 


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La chouette effraie Tyto alba , protégée et en voie de disparition  
Décret n° 83-509 du 20 août 1983 relatif aux espèces animales non domestiques rotégées, 
 
A OISEAUX: 
1 - Avocette: RECURVIROSTA avosta. 
2 - Bouvreuil à ailes roses: RHODOPECHYS sanguinea. 
3 - Bruant ortlan: EMBERIZA hortulana. 
4 - Butor étoilé: BOTAUROS stéllaris. 
5 - Cigogne blanche: CICONIA ciconia. 
6 - Cigogne noire: CICONIA nigra. 
7 - Cincle plongeur: CINCLUS cinclus. 
8 - Cormoran huppé: PHALACROCORAX aristotelis. 
9 - Courlis à bec grêle: NUMENTUS ténuirostris. 
10 - Echasse blanche: HIMANTOPUS himantopus. 
11 - Engoulevent à collier roux: CAPRIMULGUS ruficollis. 
12 - Etourneau unicolore: STURNUS unicolore. 
13 - Flamant rose: PHOENICOPTERUE ruber roséus. 
14 - Fuligule Nyroca: AYTHYA NYROCA. 
15 - Géoland d'audouin: LORUS audouinil. 
16 - Grand cormoran: PHALACROCORAX carbo. 
17 - Grande outarde: OTTIS tarda. 
18 - Grue cendrée GRUS grus. 
19 - Ibis chauve: GERONTICUS eremita. 
20 - Martient à croupion blanc: APUS affinis. 
21 - Oie cendrée: ANSER anser. 
22 - Outarde houbara: CHLAMYDOTIS undulata. 
23 - Petit pingouin: ALCA torda. 
24 - Poule sultane: PORPHYRIO porphyrio. 
25 - Sarcelle marbrée: ANAS angustirostris. 
26 - Sitelle Kabyle: SITTA ledauti. 
28 - Sterne hansel: GELOCHELIDON nilotica. 
29 - Tadorne casarca: CASARCA ferruginna 
28 - Sterne hansel: GELOCHELIDON nilotica. 
29 - Tadorne casarca: CASARCA ferruginea. 
30 - Tadorna de belon: TADORNA tadorna. 
31 - Turnix d'andalousie: TURNIX sylvatica. 
32 - Tous les rapaces diurnes et nocturnes 
et les charognards. 
Le chardonneret 
Oiseau victime de sa beaute  
 
Carduelis carduelis 
Le chardonneret , El maknine , ou thimrakamth en kabyle est ce bel oiseau tant chanté par de nombreux chanteurs , tels que El Anka , Ezzahi et autres , pour sa beauté , est de nos jours menacé par des braconniers qui le chassent en masse , car se vendant des fois à des prix exorbitants dans des marchés très fréquentés .  
De son nom scientifique Carduelis carduelis ou chardonneret élégant , il appartient à la famille des Fringillidés qui comprend entre autres le Verdier Carduelis chloris, et le serin cini Cerinus cerinu , et c’est un oiseau qui ne peut être confondu avec les autres tellement ses caractères sont distinctifs  
Il présente une belle tête ornée d’une calotte noire, des joues blanches et un masque rouge vif. Les yeux sont entourés de noir parcourant également le pourtour du bec , et son plumage est bariolé, le dessous gris, le ventre blanc sale, les ailes noires sont munis d’un miroir alaire d’un jaune scintillant. Le croupion est blanc, la queue est formée de rectrices noires et blanches . . 
 
Oiseau sédentaire, le chardonneret effectue des déplacements courts, en grands groupes, en hiver, à la recherche de nourriture. Assez rarement seuls, les chardonneret s’associent en bandes et se mêlent aux troupes de Linottes. Cet instinct sociable persiste pendant la période de nidification, où ils s’installent en petites colonies dans les jardins et les vergers, se contentant de défendre un territoire réduit autour du nid. Le nid, un petit chef-d’œuvre, est construit par les deux conjoints à l’extrémité d’une branche, au dessus du vide. 
Sa distribution géographique englobe l’Europe et l’Afrique du Nord. 
 
Dans notre pays le chardonneret se rencontre de la côte jusqu’aux limites septentrionales du Sahara dans les habitas qui lui procurent suffisamment de nourriture. Comme son nom l’indique, c’est une espèce qui affectionne les friches riches en chardons dont les graines constituent l’essentiel de son alimentation. Si de part le passé, cet oiseau paraissait commun et facilement observé un peu partout même à l’intérieur des agglomérations où il vient s’alimenter sur des plantes de jardins, de nos jours il faut bien aller dans la campagne pour avoir la chance d’en voir.  
 
La plus grande menace qui pèsent sur ce bel oiseau est la chasse effrénée car les oiseleurs les chassent par colonies complètes , et il est traqué presque toute l’année même en période de reproduction  
Les conséquences du piégeage intensif auquel il est soumise se manifeste par une réduction des effectifs, surtout que ce sont les jeunes qui sont souvent capturés, diminuant ainsi les chances de renouvellement des populations. Depuis peu, des filets ornithologiques destinés pourtant uniquement aux ornithologistes , sont commercialisés en clandestinité et sont utilisés faisant de nombreuses victimes car plusieurs sujets meurent dans les filets, les survivants sont vendus pour être mis en cage et ne jamais retourner dans la nature. Dans les conditions pareilles il est très difficile pour une espèce de maintenir des niveaux de populations à même de lui garantir le maintien. 
 
Un autre facteur de rarefication de cette espèce est que les terres jadis parsemées de chardons sont de plus en plus urbanisées car l’urbanisation extensive a supprimé les cordons naturels reliant les espaces verts urbains et périurbains aux milieux naturels en rase campagne.  
Par ailleurs selon un chercheur en ornithologie , et par ricochet d’autres espèces cousines du chardonneret commencent à connaître le même sort. En effet la tendance actuelle est à la possession d’hybrides soit disant bons chanteurs , obtenus après croisement de canaris avec des pinsons, des linottes, des verdiers, des serins et bien entendu des chardonnerets . les hybrides n’étant pas féconds, à chaque demande il faut donc ponctionner des individus nouveaux à partir des populations naturelle. Cette frénésie d’élevage d’oiseaux de compagnie bien qu’elle puissent s’expliquer par la recherche de compensations socio-affectives, n’en est pas moins la raison principale de la raréfaction des espèces entre autres du chardonneret. Malgré de nombreuses campagnes de sensibilisation même à l’échelle internationale et malgré des textes de lois protégeant cette espèce à l’instar d’autres oiseaux comme les rapaces par exemple, aucune incidence positive n’est observée sur le terrain. Bien pire, des marchés presque officiels sont organisés au nez de la loi et des instances chargées de l’appliquer. Il faut donc dans l’urgence, encore beaucoup d’efforts d’explication et d’éducation pour ralentir un tant soit peu cette fatalité qui peut conduire à la disparition totale de cette espèce de nos campagnes. Dans ce contexte, l’Algérie qui a souscrit à plusieurs textes internationaux portant sur la protection des espèces sauvages et a adhéré à la Convention sur la Diversité biologique se doit d’apporter une contribution efficace à la conservation des populations naturelles par la mise en place de programmes de protection des habitats nécessaires aux espèces menacées et la limitation concrète des marchés aux oiseaux en imposant les lois existantes. C'est un travail qui requiert aussi la participation du mouvement associatif impliqué dans la protection de la nature. 
 
 
LA CIGOGNE BLANCHE  
De retour ? bon presage  
Les cigognes blanches Commencent déjà à arriver , c’est un bon présage , vu que cet oiseau annonciateur d’une bonne année agricole , et étant aussi un bon indicateur biologique , vu qu’il ne s’installe que dans des régions ou l’air est pur , c'est-à-dire soit il y a absence de pollution , soit un taux très réduit .  
 
La cigogne blanche de son nom scientifique (Ciconia ciconia) appartient à l’ordre des Ardéiformes qui sont généralement de grands oiseaux à pattes grêles et longues, à coup long et flexible et aux pieds à 04 doigts ou avec seulement les 03 antérieurs partiellement palmés. 
 
Cet ordre comprend également les spatules « genre Platalea », les hérons « Ardea », les ibis ( pleagadi , ibis) et les aigrettes « Egretta » . 
 
Le genre ciconia regroupe 02 espèces :- la cigogne blanche (Ciconia ciconia) et la cigogne noire (Ciconia nigra ). , la première est protégée , tandis que la deuxième malheureusement , elle , a disparu de notre territoire  
 
D’une envergure d’environ 160 cm , d’une longueur totale de 100 à 125 cm et d’un poids moyen de 3500 g , la cigogne reste une espèce facile à reconnaître . Son plumage est contrasté de blanc et de noir, son bec et ses pattes sont rouges. An vol, la silhouette est caractérisée par le cou allongé vers l’avant, un peu incliné au dessus de l’horizontale et comme supportant un bec lourd. Les longues pattes dépassent la queue, le noir de la moitié postérieure des ailes et la digitation marquée des rémiges primaires sont bien visibles, contrastant avec le reste qui est blanc. 
 
A distance ou à contre jour, une confusion est possible avec d’autres grands planeurs comme la grue cendrée (Grus grus), la cigogne noire (Ciconia nigra ), ou encore le percnoptère d’Egypte ( Neophron percnopterus ) , petit vautour qui présente la même distribution de blanc et de noir aux ailes mais dont ni les pattes, ni le cou n’apparaissent au vol. 
 
Les sexes sont semblables excepté que le mâle est généralement plus gros  
En couple quand les différences morphologiques ne sont pas perceptibles, la distribution des sexes peut être basée sur le comportement. Les jeunes sont presque semblables aux adultes, avec des plumes noires teintées de brun et le blanc nuancé de gris par places. Le bec est noirâtres puis brunâtres à rougeâtres à pointe sombre et les pattes sont rouges brunâtres. 
 
La cigogne est muette, émettant quelques chuintements avant le craquètement de bec qui la 
Caractérisent. Les jeunes au nid présentent de faibles manifestations vocales consistant en des miaulements et des grincements pour réclamer leur pitance. L’espèce reste bruyante par ses craquètements qui sont déclenchés lors des salutations, des rencontres en particulier au nid on encore des querelles. 
 
Sur le plan distribution La totalité de l’aire de distribution, de la cigogne englobe une partie de l’Europe, le moyen orient, le centre ouest asiatique, le nord ouest et l’extrême sud de  
l’Afrique. 
 
On la rencontre en Europe : dans le Sud et l’Est du Portugal, l’Ouest et le centre de l’Espagne, l’Est de la France, les Pays Bas, le Danemark, la région de Saint Pétersbourg , en Turquie , le Nord de la Grèce l’Est de la Suède , l’Ouest de la France et en Belgique. 
 
En l’ Afrique du Nord , on la rencontre dans le nord de Tunisie, de l’ Algérie et du Maroc. , En Afrique du sud, un nombre réduit de couples nichent dans la région du cap, quant au moyen orient, elle se rencontre en Turquie et dans l’Azerbaïdjan jusque dans l’Ouest de l’Iran . 
 
L’espèce fait partie des grands voiliers, elle s’épargne des dépenses d’énergie en profitant des mouvements d’air ascendants qu’elle utilise également au cours de ses migrations. 
 
Pour se nourrir la cigogne blanche déambule à pas leurs sur des terrains découverts de préférence. L’existence de marais dégagés, d’étangs peu profonds et de zones inondables lui est très favorables sans être une exigence exclusive.Elle s’avance aussi dans l’eau peu profonde et nage parfois. Au repos, elle a coutume de se tenir debout sur une jambe, l’autre étant repliée sous le ventre. La tête est alors ramenée entre ses épaules, le bec incliné à demi enfoui dans les plumes gonflées du cou replié. Elle peut demeurer longuement, immobile, tantôt à terre, le plus souvent perchée sur un arbre, sur un édifice, sur un poteau ou bien sur son nid ou elle prend soin de son plumage plusieurs fois par jour, . Elle est peu farouche aux abords des habitations, mais plus méfiante en campagne ou elle devient difficile à approcher. Les cigognes se regroupent pour se reposer et dormir et en migration, les troupes peuvent se chiffrer par centaines on milliers d’individus. 
La cigogne blanche chasse en terrain découvert, dans les prés, les champs et les marais. Et son régime alimentaire est composé exclusivement de proies animales et correspond aussi à des invertébrés (lombrics, coléoptères, criquets, …) des rongeurs ( souris, rats de champs, musaraignes) et autres grenouilles et petits reptiles disponibles en fonction des saisons. La présence du criquet en abondance est une chance pour cette espèce qui s’en nourrit surtout en zones d’hivernage. 
 
Pour se reproduire la cigogne construit des nids et sa nidification dépend largement des supports adéquats comme les édifices ou les arbres. C’est une espèce qui tend à former des colonies lorsque les conditions le permettent., la tendance actuelle pour les cigognes est la nidification dans des petites agglomérations ainsi que sur les grands eucalyptus. La nidification sur les bâtiments reste classique et fort ancienne, soit sur des toits et des cheminées, sur des clochers, des minarets ou sur les tours, soit encore sur des murailles ou sur des ruines. Le site le plus naturel reste bien entendu l’arbre dans ses parties supérieurs où elles s’installent en colonie à la quelle peuvent s’ajouter des couples d’hérons garde bœufs 
( Bubulcus ibis) . Certaines choisissent de construire leurs nids sur des poteaux électriques on des pylônes. La construction est réalisée par le mâle et la femelle, et la duree de construction d’un nid dure une semaine environs .  
La ponte en Algérie est déposée en Mars et Avril, avec une grandeur qui varie sensiblement avec l’abondance de la nourriture avec une incubation de 31 à 35 jours qui commence dés le deuxième œuf et les deux parents y participent. Les éclosions s’échelonnent sur une dizaine de jours à l’abri de l’adulte. 
 
 
L’étude des populations est basée sur un suivi régulier des effectifs sur le long terme, complété par l’estimation d’autres paramètres tel que le taux de survie, l’âge à la première reproduction et le succès de la reproduction. Connaître ces paramètres permet l’explication du fonctionnement des populations et des stratégies démographiques. Le succès de la reproduction qui garantie en partie le renouvellement des effectifs de la population est dépendant des ressources du milieu ou l’oiseau puise les réserves nécessaires à la formation de l’œuf (des œufs) et au nourrissage des jeunes. Dans la cas des espèces migratrices, la reproduction est liée non seulement à la qualité des habitas en hivernage qui déterminent le taux de survie mais également aux conditions environnementales de la nidification qui influencent le succès des nichées. 
 
La cigogne blanche « Ciconia ciconia » est l’une des espèces d’oiseaux migratrices les mieux étudiées particulièrement en Europe et en Afrique du nord .  
 
Etant un oiseau migrateur, les départs en migration pour la cigogne blanche se font à partir de la première décade du mois d’Août pour les sujets européens et nord africains. 
Les voies de migration sont nombreuses et présentent des obstacles assez importants , celle du Nord est dominée par l’obstacle de la Méditerranée doublé par celui du massif des Alpes Quant a celle du Sud par le sahara-ouest par Gibraltar et le Maroc jusqu'au Sahel et la dernière voie ou celle du sud-est par le Bosphore jusqu'en Afrique orientale et méridionale . 
 
La voie de l’Ouest est empruntée par les populations d’Alsace et d’Allemagne, aux quelles s’ajoutent les cigognes d’Espagne et du Portugal pour s’envoler vers Gibraltar et le Maroc et enfin la Mauritanie pour se répartir entre le Sénégal et le Cameroun. 
 
Les cigognes d’Algérie et de Tunisie paraissent prendre cette contre voie, puisqu ‘ elles traversent le Sahara selon un large éventail par l’ouest du Hoggar pour gagner la même zone sahélienne, au Mali et au Niger. 
 
La branche orientale draine un grand nombre de populations ; se dirigent toutes vers le sud par le Liban, la Palestine et le Sinaï. Le retour vers les lieux de nidification est moins spectaculaire que le départ. Dans le sud de 
l’Espagne et en Afrique du nord, dés janvier des installations ont lieu, dans l’ouest de l’ Europe c’est en février mars que les oiseaux arrivent. Au Maroc, c’est à partir de début décembre que les observations font état d’installation, alors qu’en Algérie et en Tunisie, le gros des effectifs a bien lieu plus tard à la mi-février. Reste que les premiers individus peuvent bien arriver plus tôt comme c’est le cas en Kabylie.  
 
La cigogne , oiseau de bonheur, l’oiseau du printemps , arrive , protégeons le par des gestes simples , il nous est arrivé de voir des agents de la SONELGAZ procéder à la destruction des nids sur les pylônes et poteaux électriques , alors qu’un simple avis d’un écologiste aurais pu être bénéfique , alors soyons un peu plus indulgents et des solutions pacifiques existent et existeront toujours .  

(c) Mourad AHMIM - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 23.03.2010
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